Depuis le début du mois la salle de poker en ligne du groupe Barrière est fermée. Le groupe aura vécu une belle aventure online et donné de beaux résultats en tournois live. Tout comme la majorité des acteurs ayant jeté l’éponge depuis la régulation du marché en 2010, Barrière poker dénonce des conditions d’exploitation imposées par le régulateur (cf PDF). Ces conditions sont une fois de plus jugées trop contraignantes, surtout au niveau de la fiscalité. Pour rappel, la taxe imposée par l’Etat français s’applique à toutes les mains jouées, comme un rake supplémentaire. Ainsi, en plus d’avoir à supporter les frais de fonctionnement, d’accès au marché (pour être agréé), de marketing, les charges sociales, etc… une salle qui ne dégage pas de bénéfices en France doit tout de même s’acquitter de cette taxe qu’elle n’aurait pas ailleurs.
Ce cas n’est ni isolé, ni étonnant, il y a fort à parier que les autres « petites » salles suivront. Il y a eu beaucoup de regroupement et de fermeture depuis la légalisation taxée des jeux d’argent et de hasard. Le réseau MangasGaming a récemment disparu et de nombreuses salles ont fermé ou n’ont pas ouvert malgré leur agrément :
Nous tirons la sonnette d'alarme depuis 2011 et ne sommes pas les seuls. Quand est-ce que l'Etat va ouvrir les yeux sur ce sujet ?